Le Courrier du GAMO
N° 56

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Carrefour avenue de Verdun, avenue du Loiret.

En mars 1998, dans son numéro du « Courrier du GAMO » N° 33, cet aménagement du débouché nord du pont Leclerc était proposé. Le texte suivant l’accompagnait :

« Nous proposons […] la mise en place d’un rond-point au nord du pont Leclerc. Pour ce faire, il peut être envisagé de supprimer une partie du hangar auto-école, de rogner le début du parapet, et de mettre en retrait le mur qui fait l’angle de l’Av. de Verdun et l’Av. du Loiret. […] Une seule voie étant nécessaire pour entrer sur le rond-point, l’aménagement de l’arrêt du bus, du stationnement, des trottoirs, des pistes cyclables, peut être sensiblement amélioré.

L’accès au centre-bourg, venant du Val, pourrait être valorisé en installant l’horloge fleurie au centre du rond-point. »

Comme quoi, les bonnes idées finissent toujours par aboutir...

Impressions d’un conseiller de quartier.

La démocratie participative à Olivet, vue par un Conseiller de quartier : Jean-Paul Vasquez  

 

La démocratie participative est un instrument essentiel pour motiver et sensibiliser le citoyen à devenir acteur de l’avenir à construire dans la commune. Elle constitue une démarche importante pour enrichir la démocratie représentative, lutter contre ses errements et consolider la démocratie en général.

Ayant des points de vue divergents avec l’idéologie qui domine dans la majorité municipale actuelle, je pensais que je pourrais contribuer davantage avec mon expérience, dans les  travaux de construction du  progrès de notre commune. De la contradiction surgit la lumière. Mais peu à peu j’ai pu constater que le travail de conseiller de quartier serait difficile et trop souvent cantonné à quelques actions très encadrées par le service  « Démocratie participative » de la Municipalité.  J’ai l’impression que la Majorité municipale veut cantonner les conseils de quartier,  dans des actions minimes ou minimales : arranger les problèmes de voisinage, signaler les problèmes de circulation du quartier, s’occuper des crottes de chiens ou d’autres problèmes secondaires et de monopoliser pour les « décideurs » du Conseil Municipal, la discussion des grands projets de notre commune. Nous avons l’impression d’être des potiches, sans rôle consultatif réel sur les actions d’envergure. Voici quelques exemples :   

1)   il a été demandé aux Conseils de quartier d’établir un diagnostic de chaque quartier mais on a su officieusement que notre travail servirait à nourrir la réflexion d’un cabinet, bien sûr grassement payé, au sujet de l’Agenda 21.

2)  des réunions sont organisées pour demander notre opinion sur certains sujets, mais les sujets apparaissent comme trop  ficelés au cours de la réunion, ce qui réduit la richesse de toute discussion préalable. J’ai l’impression, partagée avec d’autres, que tout est déjà décidé d’avance.            

3)  la Mairie paraît soucieuse d’éviter les contacts entre les différents Conseils de quartier, contacts qui pourraient être orientés vers des sujets plus vastes à échelle de la commune ou de l'AgglO. Une seule réunion plénière a été organisée au début de notre mandat, pour la seule présentation des Conseillers de quartier !!! 

Je suis convaincu que les Conseils de quartier pourraient devenir un instrument de réflexion au service de notre commune et du Conseil Municipal. Pour cela, il faut les renforcer et leur permettre de prendre en charge des enjeux significatifs. Les grands projets de notre commune, ceux que la majorité municipale doit décider et mettre en action en accord avec ses habitants, devraient être examinés par les Conseils de quartier. Ils pourraient être un efficace instrument d’éducation civique et un levier pour plus de démocratie, si la majorité au pouvoir jouait vraiment le jeu de la démocratie participative, comme le font d’autres municipalités de notre pays, en particulier celle de Grigny dans le Rhône.        (Cf. « Courrier du GAMO N° 53, page 3 de septembre 2008)

 



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