Espace des friches !
La municipalité procède parfois à l’accroissement des réserves foncières de la commune par l’achat de parcelles situées dans des zones qui n’ont pas actuellement vocation à être urbanisées, mais qui pourraient l’être, selon le PLU, dans 25 ou 30 ans. Elle constitue ainsi, un patrimoine communal susceptible de servir un jour à la collectivité publique et de ne pas laisser aux promoteurs privés le champ totalement libre pour les projets qui seront menés par les générations à venir. C’est ainsi, par exemple, que le conseil municipal unanime a accepté, lors de la séance du 25 septembre 2009, l’acquisition d’environ 500 mètres carrés situés au Clos de Champereux.
Très bien, mais que faire, en attendant, de ce terrain et de bien d’autres ? Que faire des friches résultant de la cessation d’activités agricoles ?
Notre commune ne dispose toujours pas de jardins familiaux (ou de jardins ouvriers, comme on disait naguère, ou de jardins partagés, comme on dit parfois maintenant) permettant, par le biais d’associations, de proposer aux amateurs des terrains à cultiver. Ce serait pourtant un bon moyen de répondre au souhait de produire soi-même fruits, légumes et fleurs quand, pour des raisons multiples (écologiques, économiques, culturelles…) la demande va croissant. La mise en place de tels jardins répond aussi à un objectif social par la promotion des échanges, de l’intégration et de la convivialité. C’est aussi une manière d’éviter que les terrains délaissés se transforment seulement en friches, certes appréciables en termes de biodiversité mais d'aspect moins plaisant pour les promeneurs.
Alors, à quand les jardins familiaux à Olivet ?