Et si c’était vrai...

Nous sommes en 2012, et contrairement à l’adage populaire, il n’est pas passé beaucoup d’eau, surtout sous les ponts d’Olivet, depuis le début de ce millénaire...

Souvenez-vous, en 2003, la sècheresse a même fait crever les cailloux dans nos jardins !

Les différents adjoints à l’environnement qui se sont succédés, Guy Tombeleau, Régis Londe et Brice Laguigne, bien qu’ayant chacun un projet pour la valorisation de la rivière Loiret, qui du béton dans le lit de la rivière, qui de l’herbe à golf, ont succombé aux injonctions du lobby du transport routier, faisant du Loiret une voie de circulation hors pair.

Il faut dire, à leur décharge, (interdite), qu’ils ont bien été aidés par  l'A.D.E.P.R.I.L.M. (Association Départementale pour l'Étude et la Programmation du Réaménagement Intégral du Loiret Moribond) d’une part, la rivière Loiret ayant été classée ZPPAUP ( Zone de Protection et de Promotion  des Aménagements Utiles et Performants) d’autre part.

Trop contents de couper l’herbe sous le pied des Écolos de tout poil, les élus de la majorité ont voté ce projet qui a pu enfin voir le jour, l’ensemble de ses bienfaits se faisant déjà sentir.

Cette  “pénétrante” a permis l’aménagement d’un BGV intra urbain, (Boulevard à Grande Vitesse), en connexion directe avec la voie expresse d’Orléans La Source à l’est, et  l’A71 à l’ouest, levant ainsi toutes les contraintes et autres casse-tête que nécessite l’étude d’un plan global de circulation, bête noire de nos mandataires successifs.

Bien sûr, pour se donner bonne conscience et puisqu’il y avait de l’espace, l’agglomération y a installé sa seconde ligne de TramWay’st-Est, mais au sud  de la Loire.

Cet aménagement d’envergure sans verdure, dessert les zones sensibles, voire prioritaires, telles que Auttac ou le Megalascar ; il est jalonné, pour le plaisir des petits et des grands, de gentilles guinguettes qui ont certes remplacé quelques anciens moulins, mais qui ont su gardé ici ou là, des petits étangs, nostalgie oblige.

Citons pour mémoire :

Le “Mac Daurade” ou “Macd’Oh”, le “Boeuf  à l’Oh”, le “Virage”, le “Saint sans Son” rebaptisé le “Relais du Silence”, ou encore les “Quatre Maisons”.

A l’instar des véliplanchistes, les avironneurs ont su s’adapter : les embarcations sur roulettes avec leurs pagaies ventouses ont vu le jour, et les pêcheurs ont trouvé refuge à la piscine du Poutyl, qui  a été transformée en aquarium ; la municipalité d’Olivet ayant, en son temps, décliné la proposition du GAMO, qui offrait le double avantage de protéger les deniers et la santé publics.

Finies les odeurs nauséabondes de fin de journée sous les bras du Dhuy et des Montées !

Adieu les ennuis de déssab’leurre-déshui’leurre !

Au rancard la passerelle en encorbellement pour encore belles-mères !

Mais enfin et surtout, les Olivetains du nord  ne sont plus coupés et écartés du sud à cause d’un “Petit Pissouillet” qui navet que trop duré...

Olivet ne fait plus qu’un !

NDLR : Toute ressemblance avec des faits et personnes connus, est purement fortuite et ne peut être que le fruit de votre imagination débordante.

NDLR : À l’époque on en parlait encore…

Mais où sont passés SAGE, SDAGE, Maison du Loiret, et autres promesses de baignades 

              Vue du pont Cotelle en juillet 2003                                     Vue du pont Cotelle Août 2012