RECYCLERIE ou RESSOURCERIE ?                        Kekcekça ?

A la suite de l’action Récup'ère de Nature Centre, de l ' A.P.S.L. (Association pour la Protection du Site du Loiret) et de la MJC, une proposition était faite de visiter une recyclerie dans la région de Beauvais : le voyage avait été prévu pour les conseillers municipaux de l’agglomération mais ils brillaient par leur absence ! Heureusement le GAMO était là !

Qu'est-ce que cette structure ? Cela ressemble à une magnifique caverne d 'Ali Baba avec tous les objets de notre société de consommation :

L’objectif est de proposer aux collectivités  le réemploi comme une véritable filière de valorisation des objets que l’on jette.

·         soit en les réutilisant (par la réparation en donnant une seconde vie  aux appareils)

·         soit en recyclant les matériaux  constituant les appareils

·         soit en  alimentant le magasin de pièces détachées.

La collecte en porte à porte ainsi que l'apport volontaire en déchetterie permettent de trier à la source : les pannes et les dysfonctionnements sont signalés sur les appareils.

Les ateliers de valorisation réalisent le diagnostic et contrôlent les produits. Nettoyés, réparés ou détournés, les objets rejoindront le magasin de revente. Les objets non réutilisables fournissent des pièces détachées et des matières recyclables, ils sont séparés et conditionnés pour rejoindre les filières industrielles du recyclage.

Le magasin est l'aboutissement de la filière réemploi  et apporte une  partie de l'autofinancement.

Un service d'information et d'éducation accompagne la collecte pour changer les comportements des consommateurs jeunes et adultes. Une formation est proposée aux collectivités qui veulent s'impliquer dans cette démarche et entrer dans le réseau des RECYCLERIES ET RESSOUCERIES (label déposé et charte commune).

Mais quelle est la différence avec d'autres structures comme Emmaüs ?

Cette entreprise est une coopérative ouvrière qui emploie 20 salariés à plein temps  qui ont tous au moins Bac +2 et qui partagent leur temps de travail :

·         en une partie de gestion, de diffusion ou d'éducation   

·         une autre partie en direction de l'activité manuelle : ramassage à domicile, tri, réparation, vente  etc.  …

Chaque responsable de secteur suit les cours des objets qu'il entrepose pour les revendre au prix du marché : le responsable librairie connaît le cours des buvards, produit en voie

d'extinction… Le responsable jouets est incollable sur le prix des "Barbie" des différentes générations…

Cette structure a essaimé et une déchetterie toute neuve a été construite sur le même principe à Crèvecœur-le-Grand avec en plus une filière déchets verts qui recueille  les déchets de jardin et redonne, dès la dépose, un sac de compost  pour inciter les utilisateurs à apporter leurs tontes et autres branches.

ALORS  N'EST-CE  PAS UNE BONNE  IDEE : une recyclerie - ressourcerie  sur la commune d’OLIVET ?

A PROPOS DU NOUVEAU RESEAU SEMTAO

Les Olivetains ont découvert dans la réalité de leurs trajets quotidiens les nouvelles lignes que la SEMTAO avait annoncées. Seule une observation sur une période plus longue permettra d’évaluer l’amélioration apportée au service proposé aux usagers olivetains des transports en commun.        
 Quelques réflexions cependant peuvent d’ores et déjà être esquissées :   
La nouvelle navette empruntant en partie le tracé de l’ex-ligne 14 permet aux habitants du centre bourg de rejoindre Saint-Marceau et la ligne du tramway en passant par le Val.. Mais l’usager qui envisage ainsi de se rendre au cœur d’Orléans découvre que sa fréquence est… d’une toutes les demi-heures. Pour peu qu’il manque son tram à St-Marceau, le voilà parti pour une longue galère ! Il n’a qu’à rejoindre la station Victor-Hugo. Mais, pour tout un secteur central d’Olivet, elle est assez éloignée pour que cela dissuade de s’y rendre à pied. Quant à la nouvelle ligne circulaire et à son étrange alternance de sens selon les moments de la journée… elle risque de lui proposer un parcours bien  rallongé. Mais, dira-t-on, la ligne 1,  créée pour permettre un accès par la RN 20 au lycée Charles Péguy et se terminant à la Médiathèque (d’Orléans) répond aux vœux de notre voyageur. Partiellement, oui… puisqu’elle le laissera sur le mail à Orléans, assez loin des zones d’attraction du Centre. Par ailleurs, constituant pour une partie de la population une solution de rechange par rapport au tramway, elle risque d’enlever à celui-ci une partie de sa clientèle potentielle. Était-ce une nécessité du moment ? Le tram était-il à ce point surchargé ? La logique, naguère proclamée, du « rabattage » des usagers sur la ligne de tram par un réseau transversal de bus est-elle passée de mode ? Le pauvre souffre déjà de ne pas bénéficier d’une priorité systématique à certains carrefours d’Olivet quand il cisaille la circulation automobile: trop mal protégé au carrefour de la RN 20 près d’Auchan, il se traîne le long du Boulevard Victor Hugo dont il ne cesse de  traverser les rond-points et la chaussée. Ne va-t-on pas ainsi faire apparaître, artificiellement, que ce dernier ne draine pas toute la clientèle prévue et que la solution « tramway » n’est pas rentable… pour une prochaine ligne Est-Ouest dans l’agglomération ?         Procès d’intention ? Peut-être… Il reste, en attendant que la rapidité de jonction entre le centre d’Olivet et le centre d’Orléans ne semble toujours pas avoir été au centre des préoccupations des décideurs !

Les brèves, suite …                        Conseil de Communauté des Communes du 27 février 2003

Approbation du budget :

Afin d’équilibrer le budget 2003, il est proposé une deuxième augmentation de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) de 8,59% soit 5 millions d’Euros. Un long débat a eu lieu , deux amendements ont été présentés, l’un par M Grouard, Maire d’Orléans qui demandait une augmentation moindre de la TEOM en répartissant une diminution de la DSC* et des frais de fonctionnement.

La deuxième par M Chaillou, maire de St Jean de la Ruelle, proposait également une répartition des charges pour moduler l’augmentation cette année.

M Roques, contre ces amendements dit pour justifier son choix  « si nous avons voulu augmenter la TEOM c’est pour qu’elle compense et finance la totalité du service rendu. Le meilleur service rendu à la population est de lui faire payer les coûts réels, ainsi elle diminuera d’elle même les tonnages en évitant de jeter n’importe quoi et n’importe comment ».

D’accord mais le tri sélectif devait minimiser le coût des ordures ménagères.

Où en est-on ? Les emballages encombrants devraient pouvoir être laissés chez les fournisseurs.

Les composteurs, distribués en nombre insuffisant, sont aussi un moyen de réduire les déchets de cuisine et les déchets des végétaux, une deuxième distribution serait utile pour permettre  à tous de réduire  le volume des ordures ménagères.

*DSC : Dotation de Solidarité Communautaire