EDITORIAL

Dans ce numéro du Courrier, nous évoquonsdes questions locales, très locales même, puisque nous nous plaçons au niveau des haies et des venelles, et même du sol ! Mais sur les scrutins nationaux, nous avons bien sûr de quoi; penser ainsi que notre mot à dire. Après ce 2^ème tour des présidentielles, qui nous a rassurés mais pas convaincus, bien que Jean-Marie Le Pen ait perdu quelques voix entre les deux tours sur Olivet.
II va nous falloir très rapidement comprendre

Pourquoi un certain nombre de nos concitoyens veulent-ils nous entraîner dans cette voie sans issue où ils ne mesurent pas le risque de perdre toutes nos valeurs républicaines.

Pourquoi une partie de notre jeunesse se réfugie-t-elle dans la violence sans qu'aucune autorité ni même familiale puisse l'en sortir ? L'escalade n'est certainement pas la solution comme l'a choisie notre maire en armant la police municipale. N'oublions pas qu'une arme à feu a été conçue pour tuer comme l'a rappelé à ceux qui voulaient l'ignorer le tragique fait divers de Nanterre.

Quel est ce sentiment d'insécurité auquel nos concitoyens se réfèrent ? II ne faut pas traiter l'incivilité comme une violence urbaine, ni écarter le volet social de l'insécurité : pas de travail ou peur de le perdre, mal logé, pas de papiers, peu de retraite. Toutes ces difficultés qui créent l'angoisse et la peur du lendemain. En parallèle, nous devons agir avec nos conseillers municipaux pour que tous à Olivet, aisés ou pauvres, jeunes ou âgés, valides ou handicapés, français ou étrangers soient représentés, se comprennent et trouvent une place dans notre commune.

La diversité ne peut être qu'une richesse. Et si le 1 ^er mai a réveillé en vous l'envie de défendre le respect de la démocratie, de vous investir localement, venez nous rejoindre au GAMO, vous découvrirez sous un autre angle qu»OH ! Olivet » les enjeux de votre commune.

J-LRavoyard