Le Courrier du GAMO
N° 61

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A Olivet, qui est "chef du protocole "et où est la "démocratie participative"?

Le contrat qui nous lie à Véolia pour le service public d'eau potable  sera caduc en 2015 (au bout de 82 ans!). C''est chose acquise, notamment grâce à l'action du GAMO en Conseil d'Etat, action citoyenne poursuivie par ICEO depuis 2011. C'est acquis  et personne ne  peut revenir en arrière légalement .  Un protocole de fin de contrat, il en fallait un,   a été voté au conseil municipal de juillet dernier. Mais dans quelles conditions?

D'abord ce  protocole était déjà signé par Véolia! Qui décide à Olivet? Véolia ou les élu-es?

Pas  de questionnement sur les tarifs (trop élevés selon les experts  de la mairie) ni sur les  branchements en plomb non conformes à la loi? Pourquoi cette complaisance vis à vis du délégataire? Pour ne pas le fâcher ? Un maire peut-il se contenter de déplorer d'année en année   l'opacité des comptes d'un délégataire? Qui pourrait oublier que "l'autorité ordonnatrice" qui fixe le prix de l'eau, c'est la mairie?

Et de plus,  ce protocole a été présenté aux conseiller-es  dans le délai minimum de préparation. Difficile voire impossible de rassembler l'information indispensable et de mener une réflexion approfondie pour voter en connaissance de cause ! Pas présenté en Commission Générale, ni en Commission Consultative des Services Publics Locaux (CCSPL) réunie pourtant quelques jours avant!  L'eau, c'est pourtant un élément vital qui concerne tout le monde. Pourquoi ce déficit de débat démocratique sur la question de l'eau potable?

On peut lire aussi sur ce sujet l'article POCES de Oh Olivet d'octobre 2013.


Urbaniser le centre ville… Comment?

Densifier le centre ville, c’est une évidence et une nécessité : pour créer un lieu d’échange plus actif, pour  installer des commerces, des services, pour éviter les trop longs raccords à l’eau, aux  égouts et les déplacements excessifs  vers les transports en commun, les écoles et les lieux de travail...

Mais cela doit-il condamner le cadre de vie des habitants actuels ? Ne peut-on envisager une négociation, une concertation antérieure au projet, pour qu’il soit  acceptable par la plupart ?

Qui voit, avec enthousiasme, se modifier son cadre habituel ? Surtout  quand on l’a choisi pour son calme et  son espace.

Ne doit-on pas pouvoir  expliquer et  modifier les projets en tenant compte de l’ensoleillement des maisons existantes, des panneaux solaires présents, des hauteurs progressives des pignons et façades ?

Quant au débouché, sur la rue de la Source, des voies desservant les trois projets d'immeubles ou groupes d'immeubles, il pose problème!  Cette voie est déjà bien chargée entre son début et le premier rondpoint. Pourquoi l’obligation  de créer deux accès distincts sur une rue existante pour les programmes de 20 maisons individuelles ne s'applique-t-elle pas aux opérations créant plus de 20 appartements ? Le nombre de voitures utilisé par les habitants, la fréquence des entrées et sorties.. tout cela est identique quel que soit le type de logement...Une révision du PLU devra être engagée pour remédier à cette anomalie.

C’est  l' harmonie globale d’un bourg qui en fait tout le charme et les efforts de ravalement des façades de la rue principale auront du mal à faire oublier les erreurs de conception des programmes immobiliers nouveaux.

La Zone d'Aménagement Concerté (ZAC) du Clos du Bourg permettra d'exiger de l'aménageur choisi le respect  des choix de la commune en matière de volumes, de proportions, de matériaux, de modes de circulation... Ce n'est évidemment pas pour que prime, juste en dehors du périmètre de cette ZAC, la surcharge de l'existant en bâtiments nouveaux et en véhicules supplémentaires !


ASSEMBLÉE GÉNÉRALE du GAMO

Lundi 14 octobre de 20 à 23h

YVREMONT  - Salle N° 1



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