L’écologie est maintenant à la mode et tout développement se doit d’être durable. Porte-parole à Olivet des valeurs de l’écologie sociale et solidaire pour lesquelles le développement de l’Humain s’accompagne d’une gestion économe et conservatoire de la planète, le GAMO plaide pour une authentique application de l’adage « Agir localement, penser globalement ». Deux lignes de force structurent notre projet.
La première est le traitement de la question des « déprises agricoles ».
Nous sommes entrés dans « le temps d’après les cerises » depuis que les enfants refusent de mener la même vie que leurs parents cultivateurs. Et l’image « ville et village » est à archiver dans les dossiers du « Passé d’Olivet ». Combien d’agriculteurs à plein temps en activité en 2014 ? Quelques-uns… Combien d’hectares de vergers et de vignes laissés à l’abandon ? Beaucoup ! Voilà des friches où l’on pourrait expérimenter sur la « reprise » d’activités. Avec pour garde-fous les documents d’urbanisme (dont le PLU), le respect
de la propriété privée et les contraintes budgétaires, il est possible
de développer un programme de gestion des Terres Agricoles Laissées à l’Abandon.
Quatre voies principales sont à explorer : le maintien d’une production de bouche privilégiant le bio, vendue sur circuits courts et susceptible d’être transformée à la ferme. Exemple, cassis, groseilles et autres « petits fruits » avec atelier de fabrication de confitures et vente sur les marchés dans l’agglomération. C’est une production très « pointue » mais on peut aussi utiliser les « T.A.L. A. » comme supports d’activités de formation et de loisirs : circuits fruitiers, école de jardinage, jardins familiaux. On peut imaginer des utilisations des « T.A.L.A ». pour des activités très consommatrices de surface
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face… Enfin, on peut ne rien faire et laisser s’installer l’association végétale à l’équilibre, en l’occurrence une forêt « à la gauloise » de chênes et autres feuillus de peuplement. Naturellement, ces différentes propositions pourront être combinées.
La seconde ligne de force est la lutte contre les pollutions.
Pollutions de l’eau : en finir avec les derniers rejets d’eaux usées dans le Loiret (il en reste !), prendre en compte le danger latent des rejets d’hormones et de substances médicamenteuses dans les réseaux, limiter les dosages, analyser les teneurs dans les eaux déclarées potables, prévoir les moyens de les éliminer spécifiquement dans les stations…
Pollution de l’air : réduire et faire respecter les vitesses autorisées sur la RD 2020 (50 ou 70 maximum selon les sections) et l’A 71 et l’A 10 (90 ou 110 maximum …) dans toute l’agglomération, développer les solutions de transport public et faciliter les modes de déplacement doux… Ce ne sont que des exemples de ce qui est possible, dès maintenant… mais on n’oubliera pas la question des mauvaises odeurs (cf. encore et toujours celles qui proviennent de la SIFA).
Pollution des sols : inventorier les zones polluées par des activités industrielles antérieures et les traiter au lieu de se borner à les interdire d’accès ou les revendre, étendre à la totalité des zones communales l’opération « zéro pesticide », intensifier la campagne d’information auprès du public sur toutes les zones où il faudrait en finir avec les pesticides et herbicides (trottoirs, zones en bordure des maisons et cultivées par les riverains ou encore « frontages », jardins privés…)
Sur ces questions, l’heure n’est pas à disserter ou à communiquer… il est temps d’agir !
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